Accusé d’atteinte à l’autorité de de l’Etat, l’ex conseiller et frère du président déchu, Said Bouteflika, Athmane Tartag, Mohamed Mediene, (connu sous le nom Toufik des hauts gradés des services de renseignements), et également, la présidente du parti des Travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune, comparu, lundi devant le tribunal militaire de Blida 47 kms au sud-ouest d’Alger.
Il s’agit des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène, dit Toufik, et Said Bouteflika, placés le 5 mai dernier en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida pour atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat. Ils ont été rejoints, par la secrétaire générale du Parti des travailleurs PT, Louisa Hanoune, placée elle aussi en détention provisoire par la même juridiction militaire dans le cadre de l’enquête ouverte contre Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Said Bouteflika, poursuivis pour atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat. L’article 284 du code de justice militaire stipule que « tout individu coupable de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire, d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire, ou à la discipline ou à la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, est puni de la réclusion criminelle de cinq 5 à dix 10 ans. Il définit qu’il y a complot dès que la résolution d’agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs individus.Le maximum de la peine est appliqué aux militaires les plus élevés en grade et aux instigateurs dudit complot. Si le complot a lieu en temps de guerre, ou sur un territoire en état de siège ou d’urgence, ou dans toutes circonstances pouvant mettre en péril la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, ou a pour but de peser sur la décision du chef militaire responsable, le coupable est puni de mort. Un communiqué final sera rendu public par la juridiction militaire à l’issue du procès.
S.F