Auditionné mardi 28 mai 2019, par l’Assemblée nationale Française sur l’évolution de la situation politique en Algérie, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, répond comme s’il était un Algérien ou une partie des algériens qui révèle un lapsus révélateurs d’une ingérence déguisée, ou une réalité non déclarée, malgré l’existence de liens et coopération bilatérale. « En Algérie, nous sommes maintenant à trois mois du début de la contestation. Le Parlement a désigné un président par intérim dans l’attente d’une nouvelle élection qui devrait normalement avoir lieu le 4 juillet. Le problème c’est que pour qu’il y ait une élection, il faut qu’il y ait des candidats et, voilà, les candidats ne se manifestent pas. Il y a deux candidatures qui ont été reçues par le conseil constitutionnel », a expliqué Jean-Yves Le Drian. (source TSA). L’utilisation de la troisième lettre du pluriel «Nous» entre Guimet, du ministre des affaires étrangère donne à réfléchir sur les dessous d’une déclaration d’un officiel sur l’Algérie qui s’interroge et l’interroge au même temps.Le message du peuple Algérien dénonce l’ingérence de la France dans les affaires interne depuis le début du mouvement hirak le 22 février 2019 est sans ambiguïté. Malgré cela, Jean-Yves Le Drian, s’exprime en toute aisance, ajoute : « Il y a une situation très particulière où il y a des manifestations qui se poursuivent dans le pays, avec des aspirations profondes pour ouvrir un nouveau chapitre de l’histoire de l’Algérie » a ajouté le ministre français (Source TSA). Le diplomate poursuit son intervention comme s’il a des consignes et des leçons à donner pour notre pays. « Il y a aussi la volonté des autorités militaires de faire en sorte que la constitution telle qu’elle est puisse s’appliquer. D’où la répétition de l’engagement par M. Gaid Salah de faire en sorte que l’élection puisse avoir lieu le 4 juillet. Mais il y a deux voies parallèles. D’un côté cette affirmation, de l’autre côté le mouvement du peuple algérien et nous, nous souhaitons que les Algériens puissent trouver ensemble les chemins d’une transition démocratique », a-t-il affirmé.« C’est ce que nous souhaitons pour l’Algérie et c’est ce que nous espérons compte tenu des liens profonds qui nous lient à ce pays et dans ces moments nous continuons de nous tenir aux côtés des Algériens dans le respect de l’amitié qui doit présider toujours à nos relations », a conclu le ministre français.Jean Yves le Drian, fera mieux de mesurer ses mots lorsque il s’agit de l’Algérie indépendante. Le diplomate fera mieux de parler et s’occuper des gilets jaunes qui défit la chronique Française que de revenir sur la situation de l’Algérie qui vomit l’ingérence et pratiques coloniale. Pour cela, M Yves Bonnet, ancien DST de la France qui respecte l’Algérie indépendante, n’a pas tort de souligner en 2011 , lors d’une conférence de presse à Alger que «l’avenir de l’Algérie se joue à Paris. Mais Paris n’a pas d’intérêt de voire l’instabilité en Algérie ». Alors, le mieux et que chaque pays s’occupe de ses enfants.
Amar CHEKAR