Mme Boudraa, Née CHEKAR veuve du chahid Boudraa Mohamed Ameziane, 98 ans, a étée enterrée aujourd’hui, lundi 14 avril au cimetière du village seddouk ouffella, après la prière Al Asr.
Drapé du drapeau national en présence d’une foule nombreuses qui sont venus de tous les villages avoisinants, d’Alger et tous ses enfants qui sont venus du Canada et de France, la cérémonie des funérailles s’est déroulée dans le respect des valeurs nationales et ancestrales.
» Son Mari Boudraa Mohamed Ameziane a été abbatu devant la population en juin 1959 par les colons français pour avoir participé à la révolution algérienne. Mnana, mère de 4 enfants à échappée à la mort de justesse« , a-t-on indiquée auprès de plusieurs témoins oculaire de l’époque coloniale.
Elle s’est cachée avec sa petite fille djaouida au milieu de toutes les familles qui ont étée rassemblées dans un endroit, afin de maîtriser la situation », selon plusieurs témoignages que nous avons recueillit sur place.
Forte de caractère et une fine poétesse relatant de nombreuses situations, en tant que réfugiée à seddouk, ex la SAS, et son engagement sans faille pour le ravitaillement et la préparation de la nourriture pour soutenir les martyrs de l’indépendance du pays en compagnie d’autres femmes de son âge a l’époque, la reconnaissance vient de tous les témoins authentique de la révolution algérienne 1954-1962.
Tout en restant modeste et sincère, Mme Yamina Boudraa, très connue sous le pseudonyme M’nana, à toujours apporté aides et assistances aux nécessiteux.
Ali Iaabassen, son beaux frère qui a toujours été d’un grand soutien depuis l’indépendance nationale, ainsi que Bouzid Belhadad, descendant de la confrérie cheikh Belhadad, père spirituel de l’insurrection du 8 avril 1871 qui s’est propagé au niveau de plusieurs région du pays en plus des prisonniers envoyés nouvelle Calédonie, ont toujours évoqué la qualité et le courage de cette grande dame du cœur. Paix à son âme.
Rédaction

