Le 10e Festival culturel national de la création féminine a pris fin, vendredi à Alger, avec une synthèse des activités qui ont mis en avant, une semaine durant, l’ingéniosité de la pensée ancestrale, à travers des étalages aux contenus autochtones empreints de formes modernes et contemporaines.
Accueilli à la villa Boulkine Hussein-Dey Alger, ce carrefour incontournable de la création féminine, organisé sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, a eu pour slogan « La femme du Sud …Une authenticité qui se narre, une créativité qui illumine ».
Près de 70 exposantes triés sur le volet, entre créatrices de mode, stylistes, artistes peintres, photographes, artisanes dans les métiers du tissage, dinanderie, bijouterie, vannerie et autres, sont venues pour la plupart d’entre elles des wilayas du sud du pays pour donner de la visibilité au patrimoine ancestral, matériel et immatériel.
Lors de cette cérémonie de clôture, déroulée en présence de cadres du ministère de la Culture et des Arts, un défilé de mode a mis en valeur le travail des créateurs, Selim Louahchy, Zahed Abranis et Chifa Belhadj, suivi d’un concours de tenues traditionnelles, taillées dans de belles coupes aux conceptions et aux contours contemporains représentant toutes les régions d’Algérie.
Le jury composé par la styliste Nabila Chibah, le plasticien et scénographe, Hamza Bounoua et la chanteuse de musique andalouse Lila Borsali, a décerné le Prix du « Meilleur Fashion designer » au jeune « Islam Designer Dz », sixième finaliste avec, Asma Panta Ghoual, Fares benabdeslam, Mounia Demmak Design, Malika Laouni et Lady Sakina. Par ailleurs, la jeune Cherine Attia a remporté le prix du concours de dessin, organisé parallèlement à celui du Meilleur Fashion Designer.
M.K

