Le coordinateur de l’instance présidentielle du Front des forces socialistes FFS, Ali Laâskri, a jugé samedi à Bouira que les Algériens qui sortent manifester chaque vendredi aspirent à un changement radical du système.
Le hirak populaire que connaissent les 48 wilayas du pays chaque vendredi est une réponse claire et juste du peuple algérien, qui aspire à un changement radical. Ce changement doit nous permettra de fonder un Etat démocratique, basé sur la justice sociale et sur la loi, a-t-il insisté au cours d’un meeting populaire animé à Haizer Est de Bouira. Pour le responsable du FFS, il était « temps et impératif » pour le pays d’aller vers une « deuxième République via l’élaboration d’une nouvelle constitution afin de sortir de la crise et bâtir un Etat de droit et de liberté.Aller vers une deuxième République est incontournable. Cela est devenu une nécessité car cette question est le projet de tous les Algériens qui aspirent à bâtir un Etat de droit, des libertés et de démocratie, a-t-il soutenu.Dans son discours, le coordinateur de l’instance présidentielle du FFS a estimé que « sans ce projet, l’Algérie risque d’entrer dans une grave crise politique et économique.L’orateur a saisi cette occasion pour appeler les citoyens qui ont assisté à son meeting à poursuivre les actions pacifiques et à ouvrer ensemble à fonder un « véritable état de droit et de démocratie ». Il a expliqué que le projet d’aller vers une 2ème République nécessitait l’élaboration d’une nouvelle Constitution qui garantirait la démocratie et tous les droits des Algériens et Algériennes. « C’es l’unique solution pour sortir de cette impasse, a-t-il encore jugé dans son discours animé pour rendre hommage aux anciens militants du FFS. Le peuple doit exercer sa volonté et sa souveraineté via le contrôle des élections, afin que celles-ci soient souveraines et propres, a ajouté M. Laâskri, qui a réitéré son rejet des présidentielles du 12 décembre prochain, arguant l’absence, pour l’heure, de mesures d’apaisement.
S.F