Marquée par la pandémie de coronavirus Covid-19, la période des transferts d’été, clôturée mercredi à minuit, a été particulière pour certaines formations, freinées par la crise financière, au moment où les grosses écuries n’ont pas dérogé à la règle en se renforçant en vue de la saison 2020-2021, dont le coup d’envoi sera donné le 28 novembre.
Le mercato estival, étalé sur douze semaines, a permis aux pensionnaires de l’élite, désormais composée de 20 clubs, de se renforcer, en dépit de la crise financière aiguë qu’ils traversent, leurs Sociétés sportives par actions SSPA ayant souvent lancé des appels pour leur venir en aide. Les changements à répétition dans les effectifs des clubs de l’élite chaque été témoignent un peu plus de l’absence d’une stratégie de recrutement chez la plupart des formations, ce qui pourrait se répercuter négativement plus tard sur les résultats techniques, prédisent les plus avertis. Une mauvaise habitude qui porte préjudice, et aux joueurs et à leurs formations.
NAHD Hussein Dey plus de 20 joueurs recrutés
L’exemple du NA Husseïn-Dey est le plus édifiant. Sauvé in extremis de la relégation lors du précédent exercice, arrêté en raison de la pandémie de Covid-19, le club algérois détient le record du plus grand nombre de nouvelles recrues avec plus de 20 joueurs engagés. Un remue-ménage de l’effectif qui a été renouvelé à plus de 90%. Le CR Belouizdad, champion d’Algérie après 19 ans de disette, a été rattrapé par la fièvre acheteuse en engageant plusieurs joueurs dont l’ancien défenseur international Mokhtar Belkhiter ex-Club Africain/Tunisie, le gardien de but Taoufik Moussaoui ex-Paradou AC, ou encore le milieu offensif Mohamed Islam Bakir ex-CS Sfax/Tunisie. Contrairement au Nasria, le Chabab a préservé l’ossature de l’équipe qui avait dominé la compétition lors du précédent exercice, avant la décision de la suspension définitive du championnat, impacté par la pandémie de Covid-19.
Younes A