Alger abritera à partir de demain lundi 3 au vendredi 7 novembre, le Forum africain des administrations fiscales ATAF. La directrice des relations fiscales internationales à la Direction générale des impôts DGI, Ghania Rabhi Mansour souligne que cet évènement d’envergure internationale sera l’occasion de discuter des problématiques communes et tenter d’élaborer des stratégies pour lutter efficacement contre la fraude et l’évasion fiscale et les flux financiers illicites.
» Cet évènement va réunir les administrations fiscales africaines ainsi que d’autres administrations venant d’Asie, d’Europe et d’un peu partout dans le monde. Il verra également la participation de partenaires internationaux à l’instar de représentants des Nations unies et de l’Organisation de coopération et de développement économiques OCDE, de même que d’autres organisations internationales qui traitent des questions fiscales. Sans oublier le secteur privé« , a expliqué Mme Rabhi Mansour, ce dimanche, lors de son passage dans l’émission « L’invité du jour » de la Chaîne 3 de la Radio algérienne.
» Ce forum offre une plateforme pour les administrations fiscales africaines de se mettre autour d’une table, de discuter des problématiques communes, des défis communs, mais également de leur apporter un appui et une assistance technique, et leur donner les moyens de lutter efficacement contre la fraude et l’évasion fiscale et les flux financiers illicites », a-t-elle ajouté.
Présentant dans les grandes lignes le programme de l’ATAF 2025, l’oratrice a indiqué que les participants aborderont les questions d’actualité, les normes internationales, ainsi que les aspects liés à la numérisation de l’administration fiscale et à la sécurité juridique. « L’utilisation des données, les aspects d’échange de renseignements et la coopération entre administrations fiscales seront également au cœur des débats », a-t-elle révélée.
Interrogée sur la numérisation, comme solution pour lutter efficacement contre la délinquance économique, la responsable à la DGI a fait savoir que la numérisation va mettre un terme à une partie à l’économie informelle parce qu’il y aura plus de traçabilité.
» La numérisation va apporter un contrôle ou la gestion des données ou du contrôle basé sur le risque. Donc, ce ne sera plus l’homme qui va gérer les questions de contrôle, mais c’est la numérisation qui va nous faire générer les orientations du contrôle selon les données et les risques qui auront été identifiés à travers cette numérisation », a-t-elle expliqué.
F.F

