La première conférence nationale de la société civile (CNSC) le15 juin 2019 s’est tenue au siège du syndicat Cnapest. La conférence qui s’est organisé autour des éléments essentiels qui portent sur, la satisfaction des obligations du devoir national, la sensibilisation sur la dangerosité que traversent le pays, la responsabilité politique devant le peuple, la volonté d’aller vers une nouvelle ère politique sur la base de la souveraineté du peuple et enfin, la cinquième qui porte sur des propositions pratique dans la transparence. En parallèle, la conférence porte sur les mécanismes d’organisation et fonctionnement. Cette première rencontre de l’histoire de l’Algérie indépendante, a qui a rassemblé une grande partie des algériens toute tendances confondues et des quatre coins du pays, a fait de la CNSC, une force de proposition qui s’est faite en dehors de l’esprit partisans des partis politiques. Interrogé en aparté, Dr Lyes Merabet, coordinateur du syndicat Snapest résume tout le travail en quelques mots « Nous ne sommes pas des partis politiques qui cherchent le pouvoir. Mais, des syndicats et des organismes de la société civiles qui pensent et travaillent pour l’intérêt du pays au-dessus de l’esprit partisans », fera-t-il savoir. Les représentants de la société civile, représenté par la ligue des droits de l’homme, l’association RAJ (Rassemblement Action Jeunesses), Snapest, Satef, CLA, le syndicat des imams libres, l’association des journalistes de Bejaia qui n’a pas manqué de briser le tabou du poids de la censure qui pèse sur les médias public et plus, ont tous étés à la page des millions d’Algériens qui ont exprimé le ras le bol du système politique en place. Le document de la CNSC, apporte des éléments et mécanismes qui peuvent faire avancer le projet de la société civile, toute en restant ouvert à toutes propositions et critiques, afin d’enrichir et améliorer son organisation. Parmi ces points, l’on note au premier, la question de l’élection d’une personnalité politique nationale, ou la mise en place d’une institution présidentielle de consensus qui aura pour tâche et responsabilité, la gestion de la transition politique pour revenir ensuite, à l’organisation d’élection présidentielle pour une période de 6 à 12 mois. La deuxième proposition consiste à la mise en œuvre d’un gouvernement de compétences nationale pour la gestion des affaires publique, et la troisième revendication qui a fait son chemin depuis des années, consiste à la mise en place d’une commission nationale indépendante pour le suivi, l’organisation des élections.
A.C