Entretien réalisé par Amar CHEKAR
Le coordinateur du syndicat Snapest et militant très actif de la cause démocratique Algérienne, étale les grandes idées et questions qui devront être posées et débattues, lors de la conférence nationale du 15 juin 2019
Info d’Alger. Comment se présente les préparatifs de la conférence de la société civile ?
Meziane Meriane : Les préparatifs de la conférence continuent d’une façon normale, c’est vrai la dernière rencontre préparatoire a buté sur certains obstacles d’ordre peut être idéologique, mais comme tout le monde tenaient à réussir la conférence les divergences ont êtés aplanies avec la rencontre du 11 juin qui a duré jusqu’ a une heure tardive de la nuit. Donc un pas est fait pour tenir la conférence le samedi 15 juin 2019.
Bien avant l’ouverture de cette conférence, On parle de divergence entre les adeptes de la période de transition et l’élection d’un président. Qu’en est-il au juste ?
Cette impasse périodique n’est pas le point de discorde. Tout le monde est pour une période de transition pour réussir un changement de régime. Le point de divergence est posé autrement. Faut-il aller à l’élection présidentielle ou bien aller vers une constituante puis une constitution avant les élections présidentielle ? Mais laissons la conférence nationale trancher sur ce point.
Y a-t-il des contacte approfondie entre les différents syndicats ?
On a eu des contacts très approfondis entres les différentes structures. La discussion était au sein de chaque syndicat, puis à la confédération puis élargis a d’autres structures syndicales et associations de la société civile.
L’entrée dans la phase du vide constitutionnelle inquiète le pouvoir. Que va-t-il se passer au cas où l’on arrive à cette phase ?
On ne doit pas s’inquiéter si le virage est bien négocié. Premièrement il n’y a pas de violence sur le terrain dieu merci. Deuxièmement pour enfin répondre favorablement au peuple qui dit : itnahaw ga3 « Tout le monde dégage », que l’on peut traduire par le changement radical avec le passé, on doit passer par une phase transitoire d’une courte durée. Pour éviter des crises en série chaque 10 ans l’Algérie doit être à l’ abri définitivement. La période doit être gérée d’une façon apaisée et mettre l’intérêt de l’Algérie au-devant de toutes considérations politique ou idéologique. Rétablir la confiance entre le gouverné et le gouvernant.
Le mouvement Hirak ou du peuple appelons-le comme le veut le peuple est à son 4e mois. Quel est le bilan et quelles sont vos appréhensions pour l’avenir du pays ?
Le bilan est vraiment positif. Qui aurait dit que Saïd Bouteflika qui faisait la pluie et le beau temps va se retrouver dans la prison ? Idem pour Ouyahya Sellal et d’autres. Le peuple lorsqu’ ils scandaient klitou lblad assarakin « Ö voleurs, Vous avez dilapidé les bien du pays » a raison. Pour preuve voire, tous les dossiers qui défilent à la justice. Il faut que cette volonté du peuple qui s’est traduite dans la rue puissent trouver une feuille de route de sortie de crise en harmonie avec son désir et l’adopter, la défendre et la pression doit continuer pour arriver à ce changement salvateur pour avenir de notre pays.
Amar CHEKAR