La commission nationale sahraouie des droits de l’homme CONASADH a dénoncé avec force l’agression lâche commise contre la militante sahraouie des droits de l’homme, Sultana Khaya et sa famille par les forces de répression marocaines dans une tentative de la liquider, qualifiant cet acte de crime qui dévoile le visage hideux du régime de l’occupation.
Selon un communiqué rapporté par l’Agence sahraouie SPS, la CONASADH a condamné avec force cette lâche agression contre la famille de Sultana Khaya, exprimant sa solidarité avec elle et toutes les victimes de la répression marocaine ».
Il s’agit, pour la Commission, d’un crime qualifié qui dévoile le visage hideux du régime de l’occupation marocaine qui met en péril les vies et l’intégrité physique de Sahraouis désarmés dans une tentative désespérée visant à dissimuler ces crimes méthodiques commis dans un blocus sécuritaire et militaire généralisé dans les territoires sahraouis occupés ».
La CONASADH a alerté les instances et mécanismes des droits de l’homme sur le non respect par le Maroc des mécanismes des conventions internationales des droits de l’homme, face au mutisme de la communauté internationale.
La Commission a appelé les organisations des droits de l’homme, les institutions internationales, l’Union africaine, l’Union européenne, le Parlement européen et les institutions de l’ONU à faire pression sur le régime marocain pour l’amener à cesser ces agressions contre les civils sahraouis, à libérer tous les détenus politiques sahraouis et à dépêcher des missions internationales pour enquêter sur les crimes commis sous silence.
La CONASADH a de nouveau tenu le Comité international de la Croix-Rouge CICR pour responsable de la situation au Sahara occidental occupé, pays qui ne jouit pas encore de son droit à l’autodétermination et à l’indépendance, l’appelant à prendre des mesures urgentes pour assurer la sécurité des citoyens sahraouis sans défense, et à procéder à l’envoi d’une mission médicale notamment vers la ville de Boujdour pour constater les violations des règles du droit international humanitaire et des Conventions de Genève, contre la famille de Sultana Khaya, qui vit dans des conditions déplorables et inhumaines dues aux pratiques barbares du régime marocain.
Rédaction/APS