Alger. Hirak. Vendredi a connu le doublé par rapport le volume de la marche du vendredi 20 qui a coïncidé avec la fête de l’indépendance nationale le 5 juillet 1962. Le peuple répond à Gaid Salah. « Nous ne sommes pas d’accord et nous ne partageons pas le discours de Gaid Salah qui a utilisé le mot « traître » contre tout ce qui ne partagent pas en accord avec son choix qui porte sur l’organisation des élections présidentielle. D’un coté, on parle du respect de la constitution et d’un autre coté, on a violé cette même constitution dans son article 7 qui place le peuple devant son choix souveraineté politique », ont déploré des dizaines de marcheurs qui ont vue cette déclaration, comme une menace contre le peuple qui a pays un lourd tribut pour sa liberté et indépendance. Gaid Salah qui n’a pas ménagé les algériens en traitant l’opposition politique de « traîtres» tous ceux qui prônent le régime civile, n’a pas mesuré la teneurs des mots qui peuvent conduire le pays vers des maux gravissime, a-t-on déplorés. La suprématie de la politique sur le militaire, depuis le congrès de la Soummam, 20 août 1956 qui a rassemblé les algériens pour l’indépendance nationale a été trahit depuis 1962 et on est en 2019, on continue d’ignorer le choix du peuple, en voulant imposer des responsables politiques de manière illégitime. Fidèle aux valeurs du 1e novembre et la mémoire des martyrs de la révolution algérienne qui ont sacrifié leurs vies et biens pour l’intérêt du pays, le peuple n’a pas manqué de rappeler le devoir et l’exigence politique de revenir aux respects des valeurs démocratique pour faire avancer le pays dans toutes ses dimensions politiques, économiques, sociale et culturelles. Déterminé de poursuivre la marche qui a commencé depuis le 22 février 2019 jusqu’au départ des symboles du système corrompu qui appauvrit le peuple, enrichit illégalement ses dirigeants politiques et emprisonnés et poussé à l’exile les meilleurs qui ont dénoncé et refusé de se soumettre au dictate du même système qui veut rester malgré tout le mal qu’il a engendré sur tous les plans depuis 20 ans. Des slogans comme « Imazighene Casbah Beb El Oued », « libérez les détenus politiques »« Irouhou Ga3 », « Les médias sont peureux » ont étés scandés toutes au long de la marche.
A.C