« Aujourd’hui, le pays entame un nouveau mandat présidentiel dans un contexte assez particulier où l’Algérie ambitionne de devenir une force économique à l’échelle régionale et internationale sous le signe de la stabilité et la prospérité permettant de consolider tous les acquis notamment au niveau de la cohésion sociale », estime le consultant et expert en géo économie, Abderrahmane Hadef.
S’exprimant à l’émission « L‘Invité de la rédaction », animée par Mme Souhila El Hachemei, de la radio nationale Chaîne 3, estime que l’Algérie a les atouts nécessaires pour rejoindre les pays émergents à l’horizon 2030, tel qu’il est inscrit dans le projet politique du président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui ambitionne de faire de l’Algérie une force économique régionale et à l’international, soulignant qu’il s’est, évidemment, engagé à parachever les réformes initiées lors du premier mandat, dont la refonte du système économique.
Actuellement, insiste-t-il, il s’agit d’accélérer la cadence de réalisation de tout ce qui a été fait jusque-là, notamment améliorer davantage le climat des affaires. Car, selon l’expert, pour rejoindre les pays émergents, il faut avoir un produit intérieur brut PIB important, une croissance durable et stable.
En effet, le programme présidentiel table sur un PIB de l’ordre de 400 milliards de dollars à l’horizon 2027, rappel que l’Algérie a les capacités d’atteindre ce seuil et, même, de le dépasser à l’horizon 2030.
Afin d’atteindre cet objectif, Hadef priorise l’investissement, un des outils de la croissance, ainsi que les finances et l’industrie manufacturière. Et de rappeler, à ce propos, que pas mal de chantiers ont été ouverts par la Banque d’Algérie pour accélérer l’amélioration de notre système financier avec l’intégration des outils numériques pour l’amélioration de la gouvernance bancaire.
F.F