Un hommage a été rendu, samedi à Alger, à la Moudjahida et militante anticolonialiste Annie Steiner, qui a voué toute sa vie pour l’Indépendance de l’Algérie, puis pour sa reconstruction.
Accueillie à la Fondation Ahmed et Rabah-Asselah dans le cadre de la commémoration des événements du 11 décembre 1960, cette reconnaissance, organisée en collaboration avec Amar Moussi, homme de confiance et compagnon d’Annie Steiner, a vu la présence de nombreuses personnes qui ont salué la mémoire de cette grande moudjahida.
Une toile de peinture, conçue par l’artiste plasticienne Taous Ben Amara à l’effigie d’Annie Steiner a été dévoilée aux présents à cet hommage, une aquarelle réalisée en noir et blanc qui a restitué la belle âme d’Annie Steiner dans une conception empreinte de transparence et de clarté dans son rapport aux autres et à sa Patrie notamment.
Frappée au dernier tiers de sa surface du texte « Cette femme n’est pas une mère », une des poésies d’Annie Steiner, la toile au titre éponyme, présente la Moudjahida attablée, en posture assise, la joue posée sur sa main, le regard fixe, « certainement attentive à l’appel de La Patrie », de l’avis de l’un des intervenants.
Artiste-plasticienne et poétesse, depuis 1998, Taous Ben Amara, qui expose jusqu’au 16 décembre, au siège de la Fondation Ahmed et Rabah-Asselah, se pose en gardienne de l’Histoire et des valeurs ancestrales qu’elle déploie dans un mélange de couleurs qui obéit à une démarche créative prolifique, conforme aux normes académiques.
Quelques témoignages de gens qui ont connu la Moudjahida ont également rappelé son engagement et ses qualités humaines, évoquant la militante résolue à aller au bout de ses convictions avec ses frères et sœurs de combat pour l’indépendance de l’Algérie.
S.A