Le directeur de la publication du Quotidien le Soir d’Algérie, Fouad Boughanem nous quitte à jamais au deuxième jour de la fête de l’aïd, le 5 juin 2019 à l’âge de 65 ans. Sa longue maladie a finit par l’arracher à sa famille et la grande famille de la presse Algérienne. Il laisse un grand vide dans les cœurs de tous ceux qui l’aime et le respectent de près ou de loin. On le croisera plus à la maison de la presse Tahar Djaout, place du 1er mai à Alger. Mais, ce qu’il a fondé comme principes et journalisme, restera à jamais pour les futures générations. Pour mémoire. Rencontré il y a quelques années à la librairie Socrate à Alger (Missonnier). Il était en compagnie de Maamar Farah, chroniqueur du Soir d’Algérie et Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre du temps du président Mohamed Boudiaf. Le défunt Fouad Boughanem répond spontanément à notre question relatif à l’engagement de son journal pour la cause démocratique, et ce, malgré la crise économique qui a touché la famille de la presse Algérienne « Ce n’est pas parce que on est riche que l’on maintient notre liberté et indépendance. Mais, nous puisons de nos forces et convictions pour rester libre et indépendant sur la scène médiatique national », dira t-il modestement. Ces quelques mots ou résumé de sa réponse que j’ai gardé en mémoire depuis, m’a réconforté autant que possible sur la vie et l’avenir de la presse Algérienne qui lutte à cœur vaillant pour la liberté d’expression et le combat démocratique. N’ayant pas pu assister à l’enterrement pour des raisons de l’éloignement, le plus important est de garder en toi cette engagement et lucidité d’esprit qui a fait du journal « Le soir d’Algérie » une des références pour le peuple. Toutes mes sincères condoléances à sa famille, mes confrères du Soir d’Algérie et pour toute la famille de la presse Algérienne. Paix à son âme. A dieu nous appartenons, à lui nous retournons.
Amar CHEKAR