Les athlètes algériens du handisport ont brillé de mille feux lors de la 17e édition des Jeux Paralympiques, clôturés ce dimanche, en récoltant une belle moisson de 11 médailles, dont 6 en or.
Mission accomplie pour la délégation algérienne à Paris. Présents dans la capitale française avec la ferme intention de faire mieux que lors de l’édition de Tokyo 2020, où ils ont récolté 12 médailles, quatre de chaque métal, les Algériens ont relevé le défi avec brio et se sont illustrés de fort belle manière, comme cela a été le cas pour leurs compatriotes ayant pris part aux Jeux olympiques 2024 un mois plus tôt.
Les para-athlètes fidèles à la tradition
Comme il est de coutume, les para-athlètes se sont taillé la part du lion dans la moisson algérienne en glanant 7 des 11 breloques algériennes, dont 6 en or. En effet, l’hymne nationale Kassaman a retenti à quatre reprises au stade de Saint-Denis où les Algériens ont fait sensation.
Première à ouvrir le bal des consécrations et à montrer la voix à ses camarades, Nassima a offert à l’Algérie sa première médaille d’or dans ces joutes. La native de Mila a survolé le concours du lancer de disque F57 et pulvérisé par la même occasion son propre record du monde.
Après le lancer de disque F57, Saïfi a fait parler d’elle une seconde fois en arrachant la médaille de bronze au lancer de poids assis F57. Deuxième à se mettre en évidence, Athmani Skander Djamil a signé un doublé en or. Le sprinteur de 32 ans est monté par deux fois sur la plus haute marche du podium en remportant le métal précieux du 100 m et du 400 m, dont il est le détenteur du titre. À l’image de Athmani, safia Djelal est également parvenue à conserver la couronne paralympique en dominant le concours du lancer de poids assis F57, à coté de devant sa compère Saïfi.
A.S