« Si nous venons à mourir, défendez nos mémoires », cette expression de feu Didouche Mourad, « 13 juillet 1927 -18 janvier 1955″, figure emblématique de la révolution algérienne 1954-1962, devra interpeller les consciences et les responsabilités de chacun en tout lieux et à tout moments.
Les citoyens fidèles aux valeurs du 1é novembre 1954, les moudjahidines, les enfants des martyrs, les enfants des vrais chouhadas qui restent attachés aux valeurs du déclenchement de la guerre de libération nationale au prix de 1.5 martyrs, devront se remettre en causes et surtout se ressaisir, afin d’établir et rétablir les valeurs de la vie et du sacrifice pour les causes justes et nobles ou qu’elles soient.
C’est en ces termes claires, net et précis et combien très important pour les générations poste indépendance, que algerie62, revient sur le sujet de la baptisation des établissements qui pose souvent problèmes un peu partout à travers le territoire national.
L’expression « Si nous venons à mourir, défendez nos mémoires » renvoi à un autre sens qui s’adresse inéluctablement aux générations postes indépendances. C’est grâce à leurs courage, engagement et sacrifice des martyrs que nous sommes indépendants. la question que chaque citoyen poste indépendance doit poser à sois meme avant de la poser aux autres :
« Avons-nous défendus la mémoires des martyrs de l’indépendance nationale convenablement, dans la transparence et l’honnêteté pour être justement à la hauteur de notre indépendance. ? ». La question reste d’actualité depuis le 5 juillet 1962. A présent, on pose la question à nous même. Est c’est à nous de répondre à nos propres interrogations.
Ou que nous soyons. Sommes-nous à la page de l’évolution du monde et le temps qui avance et nous presse pour sauver la vie des hommes, défendre la dignité humaine et citoyenne qui passe d’abord par le respect de la mémoire des martyrs et de tous ces hommes et femmes qui ont libéré le pays contre le joug du colonialisme de 132 ans.
Que peut on dire des martyrs Inconnus ?
Avant de quitter ce bas monde pour l’autre univers que personne ne connaît, quelques soit la durée de vie, il est temps de revoir nos calculs absurdes, se corriger, se ressaisir et faire dans l’autocritique. Pour vivre juste, libre et honnête, on doit connaître et respecter le passé, le présent et ne jamais porter des jugements de valeurs. L’avenir des hommes se construit dans le respect des valeurs morales, humaines de chaque individu. La dignité de la vie vie citoyenne ou militants des causes justes et nobles de la vie quotidienne, passent par la connaissance et les respects des lois fondamentales.
Si nous ne pouvons pas refaire le passé, ne perdons pas le reste dans les querelles de secondes importances au détriment du respect de la mémoire des martyrs et toute les valeurs de l’existence humaine et moral au niveau locale, régionale, nationale et universelle. mais, aussi, ne jamais s’ériger en donneur de leçons aux autres, mais tirer des leçons de nos érreures et celles des autres.
Inspiré de la polémique et la problématique du sujet de la baptisation des lieux et des établissements dans plusieurs cas que nous avons assistés, algerie62, comme son nom l’indique, ne peut en aucun faire l’impasse sur le devoir de vérité, même si cela coûte la vie, l’existence et toutes les richesses et privilèges du monde.
Arriver au point blouverser l’échelle des valeurs juste, par l’inscription du nom de traîtres à la place de l’homme martyrs, rien que pour parraître important dans la cité, le village, la ville ou autres, paraît indigne, lâche et une autre trahison de l’algérie poste indépendance au détriment des véritables noms de martyrs et la cause du peuple Algérien.
Gloire et respect à la mémoire des martyrs de l’indépendance nationale
A.C

