Lancée en 2013, la presse algérienne s’apprête à célébrer la 12e années de la création de la journée nationale de la presse, mercredi 22 octobre 2025. Malheureusement, cette journée qui devrait être ce qu’elle est dans sa juste valeur, ne peut en aucun refléter toute la réalité.Que de journées et de slogans. Chacun sa raison.
La situation des médias interpelle aussitôt les pouvoirs publics concernés, afin d’y remédier à la situation le plutôt possible. Le philosophe Candid disait: » L’homme peut à la proportion de ses connaissances ». Nous avons dit ce que nous savons et nous pouvons dire.
Entre presse publique et presse dite » indépendante » avec tout ses supports papier et sites en ligne, existe un fossé que seul ceux qui connaissent et respectent ce métier noble peuvent toucher le problème du doigt.
Une presse nationale. C’est le même devoir même droits.même responsabilité. Dans la loi, cela existe. C’est claire. Mais pas dans les esprits. Ça date depuis longtemps.
La presse publique à l’état actuelle des choses, se retrouve au service du pouvoir politique beaucoup plus et mieux que le service publique au sens propre. Conjoncture ou pas. On ne sait pas.
Quant à la presse dite « indépendante », celle ci se résume en quelques mots. Soumission, autocensure, Quemander, Supplier Sidi sidi pour avoir une bannière de publicité, afin de survivre ou mourir définitivement.
A part les sites qui bénéficient de la pub ANEP, le reste c’est la survie. Du jour au lendemain on disparaît. Mais, tant qu’il s’agit d’un amour inee. On contribue un tant sois peu pour l’émancipation citoyen, la protection des valeurs universelle et du peuple Algérien en particulier, libre, independabt et digne de son histoire millineaire. On subit dans le silence et la solitude. Le journalisme, c’est la voix du peuple. Unit Solidaire, Réalité et dignité. Autres choses, ce n’est pas du journalisme.
D’autres préfèrent vivre en homme, surtout en tant que journaliste libre de toute pression, influences et récupération partisanes. La quasi majorité des organes médiatiques reprennent le contenu de l’agence officielle au lieu d’enrichir l’actualité nationale et internationale. Pourvue que cela soit crédible et dans le respect des règles du métier. Heureusement, il y a cette agence APS qui nous alimente.
La dégradation de la pratique journalistique est une réalité amère. A des degrés différents. Pas seulement dans notre pays. C’est un partout dans le monde.
Le journalisme que nous avons connu et exercé depuis les années 1990, nous a appris de rester juste, honnête et respectueux des règles. Éthique et déontologie. Il y va de l’intéret général et national.
De nos jours, on parle de 8000 journalistes. Plus de 250 journaux entre presse papier et électroniques. Une seule école supérieure de formation de communication et en journalisme a Ben Aknoun.
Les grandes école du journalisme en Algerie, étaient le Journal El Moudjahid, Echaab, Algérie Actualité pour ne citer que ces trois. Mais, comment se fait il ? Il n’y avait aucune école ou institut de formation en journalisme a l’époque, mais l’Algérie à eu des grands journalistes comme Kateb Yacine, Abderrahmane Mahmoudi, Abdelkrim Djaad, Said Mekbel et bien d’autres.
Le journalisme n’a jamais été et ne sera jamais une question de diplômes et d’universités. Mais de valeurs justes et nobles. La règle de base des 5 et 6 questions. Ne suffit pas. Chaque jours on apprend, on partage, on publie. L’information est un pouvoir. Le pouvoir s’exerce sous une multitude de formes et d’action.
On peut former un ingénieur. Jamais un écrivain, un philosophe, un Intellectuel au sens propre du termes.
On peut citer trois grandes,périodes essentielles dans l’histoire du journalisme en Algérie. La période coloniale, la période poste independance. La dictature de 1962 jusqu’ au événements du 5 octobre 1988 qui à permi l’ouverture politique et médiatique.
Liberté d’expression: Deux mots qui dérangent certains tout le temps
Ce n’est pas la liberté d’expression qui dérange. C’est plutôt la vérité qu’elle porte dans la vie quotidienne. Brièvement. L’islamisme politique à récupéré si tôt le mouvement populaire. Ils ont commencé par l’assassinat des journalistes, écrivain et grands Intellectuel. La première victime Tahar Djaout. La liste qui suit est très longue. Elle a touché après tous les âges, métiers et catégories. Nationaux et étrangers. Attention à l’oubli du crimes. On peut tout pardonner, sauf le crime. » Celui qui tue une personne. Comme si on tue toutes les personnes ». Ici on parle de la mort de l’intelligence. C’est le prélude de tout le mal des peuples.
On a eu l’assassinat de l’intelligence du peuple Algérien et non pas x ou y pour commencer leurs chemin au pouvoir par la force, la violence et la trahison en tuant d’abord toute réflexion et intelligence du peuple.
La période 1999/2000 arrive. C’est un autre monde de materialisme qui s’installe au point de perde toute notion du metier et nation intelligente. Un enfant de 14 ans a été nommé directeur de la publication. Alors que l’âge requis pour le travail est de 18 ans. La dégradation du journalisme date depuis longtemps. Le journalisme n’est jamais soumi au nombre d’heures. On commence à telle heure et on termine à telle heure. 8h30 a 16h00″. Une rédaction digne de son nom, respecte l’intelligence du peuple par sa production. Une rédaction, n’est pas un travail administratif. Chacun son métier. On ne forme pas des écrivains, un philosophes, ils se forment eux mêmes. Autant d’exemple à donner.
Redonner à chaque chose sa valeur réelle, remettre les pendules à l’heure, ne pourra qu’assurer l’équilibre des pouvoirs ou chaque citoyen devient responsable et acteur pour la stabilité et le développement durable de notre cher patrie algerienne.
A.C

