Mère de trois enfants. L’aîné à 11 ans, le troisième, un bébé de 30 jours a prit place avec ses enfants et bagages à l’impasse de Missonnier, rue frères meslem, « Proximité de la salle du cinéma l’Afrique » Sidi M’hamed à Alger depuis le mois de septembre 2024 à ce jour. » Je veux une chambre, même une cave avec mes enfants pour les élever dans la dignité humaine et citoyenne », « Je veux un travail même femme de ménage pour élever mes enfants et sauver mon bébé du vole et des voyous. Je ne suis pas une personne a problème. Je veux juste protéger mes enfants du froids et des regards de tous ceux qui nous veulent du mal depuis« , a déclarée cette maman de trois enfants avec un degré de conscience assez importante que personne n’aurait imaginer. « Mon mari a vendu l’appartement. Il nous a jetée dans la rue et a disparu« , a-t-elle affirmée dans un état d’esprit déplorable.
Malgré toutes les demandes d’aides au logement qu’elle déposée à l’APC Sidi M’hamed, Alger, « Aucune suite ne m’a été donnée, ne serait ce un récépissé pour justifier l’enregistrement de ma demande » selon elle et d’ajouter. » On a fait une émission à la chaîne privé El Watania. Je pensais que mon problème est résolu et bien d’autres canaux des médias qui m’ont interrogé sur ma situation, malgré le vas et viens de certains responsables de l’APC, rien n’a changé depuis; Je ne fais plus confiance à personne« , fait elle savoir.
Cœur damné, esprit révolté, cette dame qui pense beaucoup plus à la situation et l’avenir de ses enfants est allée jusqu’au bout de ses cris du cœur: » On dit qu’on est musulman. Mais, on ne fait que parler de la religion, mais pas des actes pour soulager nos peines et souffrances. Je n’ai pas de pistons. Je n’ai que mes petits enfants et dieu pour me plaindre » dit-elle.
Prise en charge par les voisins de l’immeuble qui ont exprimé une grande solidarité envers les enfants victimes de divorce et la violence conjugale, cette dame ajoute au grand jour: » Je ne crois plus au promesses et à ceux qui disent inchallah. Je veux du concret. Je veux le changement de la situation de mes enfants. La pluie tombe du ciel, une autre pluie de larmes tombe dans mes yeux chaque jours que dieu fait« , dit-elle.
Vivant un véritable cauchemar qui donne la chaire de poule à tous les habitants des immeubles voisins en plus des enfants qui les croisent quotidiennement et ne savent pas grand chose sur cette famille qui vie dans une impasse depuis plusieurs moi avec tout leurs bagage à côté, des citoyens de passages avancent d’emblée la responsabilité de la DAS de la wilaya d’Alger et le ministère de la solidarité qui sont tenus par le devoir de les prendre en charge dans les meilleures temps et conditions. » Je suis une femme d’une chakhsaya « personnalité » comme on aime personnaliser les personnes. Il m’a abandonné et et abandonné ses enfants. Je n’ai eu aucun droit dans ma vie. Moi même je suis élevée dans un centre d’accueil. Je ne veux pas revenir à un centre d’accueil avec des enfants. Je n’ai aucun droit. Ni en tant qu’enfant, ni en tant que citoyenne ni aucune pension en tant que femme divorcée« , a-t-elle regrettée. et de poursuivre son cri du cœur » Hier soir seulement, on m’a volé ma carte d’identité et les aides que j’avais avec moi comme argent liquide pour répondre aux besoins de mes enfants« , a-t-elle encore dénoncée.
Deux voisins du bâtiment qui sont de passage s’arrêtent un moment et soulignent » Les premières victimes, c’est toujours les enfants innocents qui paient les conséquences des divorces. C’est l’état qui doit les prendre en charges. Jusqu’à quand peut on attendre une solution concrète ? se sont ils interrogés. Un véritable cauchemar qui interpelle les consciences et les responsables du secteur de la solidarité au premier lieux.
A.C