Le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi a affirmé, vendredi depuis Palerme, le souci de l’Algérie, dans le cadre de la lutte contre le crime organisé, de donner une importance majeure à la formation et au renforcement des dispositifs chargés de l’application de la loi dans le cadre du respect des principes des droits de l’homme.
Dans son allocution prononcée à l’occasion de la célébration du 20e anniversaire de l’entrée en vigueur de la Convention des Nations unies contre la criminalité transnationale organisée, M. Tabi a rappelé que l’Algérie avait œuvré à « l’amélioration de des capacités nationales et au renforcement des organes chargés de l’application de la loi dans le cadre de la lutte contre le crime organisé en adaptant le système juridique de manière à répondre aux exigences nationales et honorer les engagements internationaux.
Le ministre de la Justice a mis en avant les réalisations de l’Algérie en la matière, rappelant la création en 2020 d’un département national pour la lutte contre le terrorisme et le crime organisé transnational au niveau du tribunal d’Alger, outre un service central de police pour la lutte contre le crime organisé en 2021, l’objectif étant le renforcement des dispositifs sécuritaires et la lutte contre la criminalité sous toutes ses formes.
Au regard de la loi algérienne, commettre plusieurs crimes à l’instar de la traite des êtres humains ou le trafic d’organes, le blanchiment d’argent ou autres par un même groupe criminel organisé, est considéré comme circonstance aggravante », a poursuivi le ministre de la Justice.
Rédaction