» Avant, nous étions condamnés pour avoir combattu le colonialisme barbare, maintenant, que l’Algérie est indépendante, nous sommes condamné de vivre et travailler pour le développement de l’Algérie»
Sortant d’une chute assez grave il y a six environ, le président de l’association des condamné à mort souligne « J’ai donné un serment depuis l’indépendance nationale de continuer à lutter pour l’Algérie libre et prospère jusqu’au dernier souffle de ma vie. Nous étions 3000 condamnés à morts, aujourd’hui , nous sommes quelques dizaines seulement », a indiqué Mustapha Boudina qui nous a avons rencontré au bureau des condamnés à morts à Alger.
Toujours persévérant dans son engagement nationaliste et patriotique, M Boudina n’a pas manqué de remercier vivement le président de la République Abdelmadjid Tebboune : « Nous étions interdit de toutes activités. Ce n’est qu’ »en 1992 que nous avons pût sortir du silence pour dire non et stop la trahison la trahison de la mémoire des martyrs de l’indépendance », et d’ajouter dignement « Mes parents croyaient que j’étais mort. Ce n’est que lorsque a été libérés de la prison coloniale qu’ils ont repris confiance et espoir. Je n’ai pas cessé de lutter combattre contre le colonialisme. Mais, on a crée un mouvement pour combattre l’OAS sur le terrain. Ce n’est qu’après cela, que les colons ont compris qu’ils ont perdus et doivent quitter notre pays », a souligné M Boudina qui a affirmé pouvoir vider son sac de l’injustice coloniale et poste coloniale.
Accompagné dans sa vie quotidienne par des membres de sa famille, M Boudina, a 83 ans, est resté militant infatigable de la cause nationale, revient sur la célébration de la journée du chahid, le 18 février 2024 : « Parents et grands parents, Nous avons sacrifiés nos vies et biens pour le pays, mais, malheureusement, il y a eu d’autres personnes malhonnêtes et corrompus, ont trahit la patrie », « Ce n’est pas tout le FLN qui est mauvais. Il y a eu des intrus qui ont détourné les principes du FLN 1954-1962 à leurs profits. », « L’erreur qui a été faite au sein du FLN, et de ne pas avoir formé et préparer la relever pour continuer le combat des véritable martyrs de l’indépendance de notre pays », dit-il dans un air engagé pour continuer son devoir de mémoire et ne ménager aucun effort pour démasquer les corrompus et ceux qui ont trahit la mémoire des martyrs de l’indépendance nationale au prix de leurs vies et biens.
Tout en gardant espoir en l’avenir du pays, ce militant de la cause nationale, lance un message fort à la jeunesse algérienne, de préserver les acquis et s’engager pleinement dans le processus de la construction et développement d’une Algérie nouvelle pour relancer la machine économique, sociale, culturelle et politique pour aller de l’avant et de ne jamais revenir aux erreurs du passé. Santé et longue vie Da Mustapha.
A.C