Les participants à une journée d’études sur l’allaitement naturel, organisée lundi à Alger, ont mis en exergue l’importance de ce type d’allaitement dans la préservation de la santé de la mère et de l’enfant.
Organisée par l’Institut national de santé publique INSP, le directeur général des services sanitaires au ministère de la Santé, Pr Ilyes Rehal, a relevé la nécessité de promouvoir l’allaitement maternel, considéré comme un des volets prioritaires de la tutelle, et de nature à protéger la santé de la mère et de l’enfant.
Pr Rehal a longuement insisté sur le rôle des établissements sanitaires de proximité qui devraient contribuer à répondre aux exigences de l’Organisation mondiale de la santé OMS en matière de promotion de l’allaitement maternel et de prise en charge de la santé des mères et des nouveau-nés, invitant les responsables de l’INSP à organiser des campagnes de sensibilisation à grande échelle sur ce thème.
Pr Abderrezak Bouamara, directeur général de l’INSP, a expliqué dans quelle mesure le lait maternel « contribue à la lutte contre le cancer du sein et des ovaires chez les mères, mais également à la préservation du nourrisson de diverses pathologies, telles que les maladies bactériennes, les allergies, l’obésité ou encore le diabète. Dr Sana Bouchaib, nutritionniste à l’INSP, a présenté un exposé sur l’allaitement maternel dans le monde et en Algérie, rappelant que l’OMS considère l’allaitement maternel comme le meilleur moyen de protéger la santé de la mère et de l’enfant, en ce sens que le lait artificiel ne compensera jamais le lait de la maman.
L’OMS et le Fonds des Nations unies pour l’enfance UNICEF, ont appelé à l’élaboration d’un plan national de nutrition visant la promotion de l’allaitement naturel exclusif à hauteur de 50% de la consommation du bébé durant ses six premiers mois à l’horizon 2025. La spécialiste en gynécologie et obstétrique à l’EPH de Zeralda, Pr Nora Merrouche a, quant à elle, mis l’accent sur la nécessité de préparer psychologiquement les femmes enceintes à l’allaitement naturel et leur assurer un suivi au niveau des services gynécologie – obstétrique.
A.S