Invité par l’association El Djahidhia, afin de revenir sur la thématique « Savoir et pouvoir », qui revêt une importance capitale pour l’avenir des peuples, l’islamologue Soheib Bencheikh passe en revue l’évolution des pouvoirs de l’homme en débutant sa conférence débat avec les célèbres philosophes Socrate, Decarte, Kant, Aplaton et d’autres auteurs qui ont marqués la naissance et l’histoire de la philosophie jusqu’à a l’événement des nouvelles technologies.
» La conscience humaine, n’est pas une feuille blanche. Chaque être qui vient, apporte quelque choses avec lui a travers les parents, l’ecole et l’entourage. De nos jours, on est branché beaucoup plus sur TikTok et autres influences des médias indépendants. Je veux dire les réseaux sociaux en dehors des médias officiels« , a-indiqué Soheib Bencheikh devant une forte assistance composée essentiellement d’universitaires, auteurs et adeptes de la philosophie, dont certains sont venus même de Tougourt pour contribuer à l’enrichissement du débat.
Provoquant un débat philosophique est scientifique de haut niveaux, le conférencier souligne: » Savoir et pouvoir dans tout les sens. Le pouvoir du savoir, le pouvoir administratif, le pouvoir juridique, le pouvoir de l’argent, le pouvoir de domination. Tout est question de savoir », a expliqué Soheib Bencheikh qui met en évidence le retour aux différentes expériences pour aller de l’avant et pousser la chose politique vécu à travers les siècles. » Il y a ceux qui utilisent l’ideologie pour accéder au pouvoir et d’autres qui utilise d’autres arguments pour rester au pouvoir » et d’ajouter » On doit savoir faire la part des choses entre l’apparence et l’objectivité. Le dogme des apparences est très dangereux. L’apparence, c’est le contraire de l’objectivité. Le vrai savoir ne réside pas dans l’apparence et la quantité, mais dans le sens et la qualité« , a affirmé le conférencier dans son exposé clair net et précis.
Évoquant le phénomène de la contreverse des diplômes, Soheib Bencheikh secoue les conscience de ceux qui se cachent derrière les diplômes. » On peut avoir tout les diplômes qu’on veut. On ne peut pas comparer un jeune diplômé de 24 ans avec quelqu’un qui a 40 ans d’expériences dans un domaine. On doit laisser de côté la démagogie au profit d’un véritable savoir qui fait évoluer la vie des peuples », selon Soheib Bencheikh qui a publié plusieurs livres à son actif.
Accompagné par l’ecrivan Mohamed Boussaadia qui a plusieurs publications et contributions dans la presse national qui a assuré la modération, la rencontre s’est distinguée par un échanges fructueux et un débat d’idées trés important.
A.C