Jusqu’à preuve du contraire. Abdelhamid Djelouah, ancien moudjahid authentique, 89 ans, dernier moudjahid en vie à Seddouk, revient sur l’importance de l’engagement en faveur de la cause nationale et le respect de la mémoire des martyrs. Le doyen des moudjahidines a Seddouk évoque à l’occasion, la célébration de la journée du 20 août 1956 et 1955 ou de faux moudjahidines prennent la parole au détriment, rien que pour se racheter d’une part et d’autres part, effacer des noms qui ont sacrifiés leurs vies pour l’independance nationale » La révolution algérienne 1954-1962 est très difficile à relater. Quand on parle de l’histoire. On doit citer les témoins pour confirmer la véracité des faits en leurs âmes et consciences. Il y a des gens sans citer de noms des organisations des moudjahidines et enfants de chouhadas. Dans la réalité, ils ont trahit la révolution algérienne et la mémoire des martyrs pour pour leurs intérêts personnels. Les gens ont peur de témoigner et la vérité », et de pousser le bouchon plus loin « Si on continue ainsi, c’est toute la wilaya III qu’on va qualifier de wilaya française », déplore t-il.
Véritable bibliothèque avec des archives photos et documents, un nombre important de traitres qui ont trahit la révolution, continuent de travailler au profit des colons. » Ils ont des cachets et le pouvoir de décider avec la complicité d’autres personnes au niveau local », selon Abdelhamid Djoumar, connu sous le nom Djellouah.
Évoquant la responsabilité des moudjahidines qui signent aux profit des traitres pour avoir la carte de Moudjahid et bénéficier des pensions et autres privilège, M Djoumar, souligne » Le défunt commandant Si H’mimi nous à instruit la commission des moudjahidines d’effacer les noms de tout les faux moudjahidates aux environs de 1970. J’étais présent dans la commission au même temps que le moudjahidines Mohand Akli Nait Kaabache ».
Muni de plusieurs listes de noms des moudjahidines de trois bataillons de la révolution algérienne FLN-ALN 1954-1962 de plus de 600 personnes, certains noms sont cauchées au noir pour signaler justement l’identifiant comme faux témoignage et faux moudjahid.
» Il y a beaucoup de choses à dire et à écrire pour l’histoire de la révolution algérienne. Ce n’est pas en quelques heures ou quelques jours que l’on peut dire et rappeler tout ce que l’on sait et vécus » et de conclure que » L’histoire de la Wilaya III à été effacée en 1962. Il arrive des moments où je parle tout seul. Il y a des gens qui ont nié les faits et l’histoire au dépend des vrais défenseur de la mémoire des martyrs et le véritable sacrifices des moudjahidines qui ont fait le serment jusqu’à l’indépendance nationale.«

