Interrogé sur sa guitare qui l’a accompagné durant sa carrière artistique durant plus de 40 ans de creation artistique pleine de succès, Acher Madjid répond avec une modestie exemplaire » Ma guitare est couverte de poussière depuis 2008″ à-t-il répondu spontanément lors de sa rencontre par pure hasard à Dar El Beida à Alger.
Marquant des générations entière à travers ses chansons éducatives, dont la fameuse chanson a texte intitulée : Nessaghrikoun, Nasfahmikoune, thoura thekramd adha ghethaouthem » On vous a appris, On vous a cultivé, maintenant vous voulez nous frapper » en dit beaucoup de choses en quelques mots.
D’emblée Acher Madjid, à eu l’idée comme un vent qui vient de très loin pour nous rappeler des noms est signatures de quelques artistes de chanson la Kabyle en particulier et chanson algérienne en générale qui ne sont plus de ce monde : » C’est vraiment dommage que l’on perd beaucoup d’artistes morts dans la misère et d’autres qui ont crues réussirent leurs vies en réalisant quelques tubes. mais, malheureusement, ils vivent dans la misère » déplore t-il et d’ajouter: » A l’époque, il y avait des artistes qui ont démissionnés de leurs postes de travail en croyant réussir leurs vies après quelques succès de leurs productions. Le cas du grand chanteur Ait Meslayen et bien d’autres, est un exemple effarant. Beaucoup de gens ne le savent pas « , fait il savoir.
Le comble, c’est que cet auteur et compositeur de 76 ans qui est Acher Madjid qui a traduit plusieurs Tubes chaabi dont sidna Youcef, ou la fameuse chanson Rachda, en langue en Kabyle qui a été chantée également en Langue Arabe par un autre célèbre de la chanson chaabi, a savoir Abdemalek Imansourene, n’a pas parlé de lui. A aucun moment, madjid acher n’a avancé des éloges pour sois, mais il a toujours parlé des autres qui donnent le meilleurs d’eux mêmes et valoriser le sens de la vie des autres.
Retraité de la CNAS, Acher Madjid raconte: » Un animateur de la radio chaîne 2 m’a sollicité pour don emission est arrivé avant l’heure du rendez-vous convenu. En attendant sa rencontre il me dit: « Comment arrive tu à travailler avec cette pression terrible ?« , Madjid lui répond: » C’est cette pression qui me donne l’inspiration. C’est cette pression quotidienne que je transforme en chanson pour exprimer les joies et peines des autres » à souligné cet artiste éducateur à valeurs ajoutées.
Très sensible à son environnement proche ou lointain. Acher Madjid répond à une question sur d’éventuelles projet et pourquoi pas une reconnaissance ne serait ce symbolique pour tout ce qu’il a donné au peuple: » Sincèrement, je n’arrive plus à me concentrer sur un sujet. Dès que je commence à écrire, je ressens un blocage. Si non, je ne refuse pas les invitations. C’est toujours un plaisir de garder le contact et relation avec mon public », fait il savoir.
Véritable père de famille qui se respecte, Acher Madjid, c’est aussi l’observateur et le témoin oculaire de son temps est peuple. Un de ses voisins Abderrahmane Ikhlef, n’a pas manqué de réagir sur sa page Facebook, » J’ai de la chance d’avoir Acher Madjid comme voisin« . Un témoignage précieux qui apporte un boom à cet artiste qui donne à chaque chose sa valeur réelle. Santé et longue vue à Acher Madjid et à tous les artistes qui se respectent et respectent la noblesse de l’art.
A.C