Riche de patrimoine historique, culturelle et intellectuel, la commune d’Ighil Ali, wilaya de Bejaia, frontalière avec la wilaya de Bordj Bouraridj a de quoi donner l’exemple pour tout le pays, mais, faute d’infrastructures, cette zone enclavée nécessite un plan de développement économique spécial. Oui, Vouloir, c’est pouvoir.
Méritant l’attention des autorités compétentes, en vue de booster les chantiers du développement locaux qui sont pratiquement à l’arrêt ou en suspens. Mais, malheureusement, faute d’infrastructures, la population compte sur sa propre richesse humaine et naturelle que toute autres budgets de l’Etat. Et pourtant, l’Etat, responsable locaux et tout citoyens et citoyenne, possède une part de responsabilité à des degrés différents.
« La commune d’Ighil est une commune qui vie essentiellement de son agriculture montagneuse. C’est une commune de 13 villages et de 10 000 habitants environ est connue essentiellement dans le domaine de l’élevage du caprin. La commune souffre d’un manque d’infrastructures flagrantes à commencer par les routes et tout ce qui répond au besoin du développement local. » et d’ajouter « Le développement local nécessite des budgets et des moyens conséquents pour aller de l’avant et satisfaire les exigences du bien être sociale individuelle t collectives » indiqué Amirouche Hafsi, P/APC, une des valeurs et compétences intrinsèques pour les collectivités locales à Bejaia et pour tout le pays.
Sans ambages. Ce P/APC qui maitrise bien son sujet, revient sur les possibilités exploitables en termes de l’évolution de la situation, « Pour donner un peu d’animation à la vie quotidienne et agricole, nous préparons l’organisation de la troisième édition de Thamellahth -Relatif à la fête du sel. Cette activité et animation rentre dans le cadre de l’encouragement de l’activité du tourisme culturel.
Effectivement, disposant de sites historique de grandes valeurs nationale et internationale, à commencer par la fameuse el Kalaa de Ath Abbes, d’El Mokrani et Cheikh Aheddadh, chefs de l’insurrection du 8 avril 1871, la commune d’Ighil Ali, sans revenus, mais riche par ses hommes, femmes et patrimoine locale, se réjouit de l’existence d’une forets récréative très importante pour le développement du tourisme qui a été mise en valeurs par la DGF, attend jusqu’à présent une réponse qui répond à la demande du développement local.
La commune d’Ighil Ali, reçoit un très faible budget pour sa gestion et développement par rapport à d’autres communes qui ont plus de moyens et moins de dépenses, déplore-le P/APC d’Ighil Ali. L’absence d’infrastructures de bases, à commencer par le siège de la commune qui se trouve dépassé par l’évolution démographique et l’exigence administratives, manque d’établissement culturelle et sportive dédiés à la jeunesse qui ne sait plus à quel saint se vouer depuis bien longtemps.
A.C