Déplorant son abscence durant toutes les soirée organisées pendant le mois de Ramadhan 2024 à Alger, Bejaia, Tizi Ouzou ni ailleurs, le célèbre chanteur Boualem Chaker dont le nom dépasse les frontières balance ses quatre vérités: » J’ai appelé la direction de la culture de Bejaia pour chanter dans cette ville que j’aime beaucoup et qui m’a ouvert les portes dans le passé et où j’ai filmé le clip de ma fameuse chanson « A vava » à la place Guydon en hommage à tous les pères, mais, malheureusement, on a même pas répondu à mon appel » a déploré Boualem chaker, après 50 ans de carrière artistique.
Toute en rappelant sa consécration comme meilleurs guitariste algérien en 1973 dans un concours national, Boualem Chaker en tant que kabyle Algerois ajoute en parlant des kabyles qui ne parlent pas leurs langue maternelle à Alger : » Dans les années 1970 et en plein periode de la dictature j’ai chanté en kabyle alors que d’autres avaient tout le mal de parler leurs langue maternelle. Qui par peur, d’autre par complexe ou timidité. Moi j’ai chanté en kabyle le plus normalement du monde pour affirmer notre identité amazigh et par la même action, encourager dles autres algerois de parler en kabyle. Il faut se rappeler que c’était plus difficile d’être kabyle à Alger qu’en kabylie » à fait savoir cet artiste qui revient également ses passage la télévision et la radio nationale. » Soyons logique. Les gens disent que je ne sort pas des émissions de la télévision et de la radio. Soyons raisonnable. J’habite à deux pas du boulevard des martyrs. Il est plus facile et moins coûteux pour un réalisateur d’inviter quelques qui habite juste à côté que d’aller plus loin pour lui assurer le transport, sa prise en charge et son cachet au même temps« , dit-il en guise de réponse à tous ceux pensent ou croient privilégié par rapport aux autres qui viennent de la kabylie surtout la ou ĺ’on connaît plus d’artistes et chanteurs.
Avec sa voix sublime inemitable et musique adoucissante à 70 ans, Boualem Chaker ne rêve que d’une chose. Lui rendre hommage comme tout les autres chanteurs et quitter ce monde pour se reposer dans l’autre monde éternel » Je suis fatigué. Je veux me reposer. Je n’ai plus l’âge de chanter et faire des galas. J’ai chanté plus de 50 chansons propres qui honoré l’art et la culture algérienne. Je veux que l’on cite mon nom parmi les autres artistes. Je ne suis pas seul qu’on a oublie ou ignore. Je parle aussi de feu Meziane Rachid, H’cen Mezani, Medjahed Hamid, El Ghazi etc. Il y a beaucoup d’artistes algerois qui chantent le kabyle pour faire valoir notre langue maternelle le kabyle » à souligné Boualem Chaker qui avait gros le cœur et déçu par l’ingratitude humaine.
« J’aime tous les algériens sans exception. Je veux juste qu’on cite mon nom parmi les autres artistes avant que ce soit tard » à souhaité cet artiste qui n’a pas chanté que des chansons d’ambiance, mais aussi des chansons de grandes valeurs qui font parti du patrimoine musicale et textes qui ont leurs places dans l’espace artistique national. Très sensible, Boualem Chaker a même eu des larmes aux yeux à cause de cette ingratitude et l’oubli qui le frappe parmi tant d’autres artistes algériens du terroirs.
Un véritable cri du coeur qui a été lancé à l’égard des organisateurs des spectacles à l’image de l’établissement Art et Culture, L’ONCI et les directions de la culture des wilayas.
A.C