Décédé il y a quelques mois suite à une longue maladie, le défunt djamel kharfouche surnommé Ahlaouane « Le délicieux », djamel mérite tout le respect et les honneurs de son village natal tizekht cne Beni Maouchr et de les autres villages qu’il a connu dans le cadre son travail de technicien réparateur des postes radios, climatisation,chauffage, électricité bâtiment et plus.
Autodidactes, djamel est l’un des hommes qui ont vécus et survecus à la misère et toutes les difficultés de la vie quotiduenbe dès son enfance. D’abord, il était l’électricien du village qui a réalisé l’installation du réseau de la fameuse fontaine du village qui a été construite en 1889. C’était aux environs de 1983/1984 la ou il illuminé la fontaine du village grâce à son métier de technicien en électricité.
Les villageois ont adhéres et cotisés avec grande joie et fierté à l’idée de mettre en place l’électricité à la fontaine du village qui comprend plusieurs fontaines qui répondent aux besoins de la consommation de l’eau potable. Des fontaines pour hommes et pour femmes séparément. Une autre fontaine pour les animaux. Trois douches et des sanitaires qui suivent la mosquée du village qui est construit au 9e siècles sous l’empire des Bizantins. Malheureusement, au lieux de préserver le patrimoine historique du village et du pays, tout à changé dans le sens du contraire de ce qui est attendu et souhaité par le monde des scientifiques et archéologiques.
Les fontaines formaient une véritable culture et civilisation des ancêtres qui dépasse déjà de loin, le colonialisme français arrogant qui s’est présenté comme porteur de civilisation pour tromper la population autochtone.
Ceci d’une part. D’autre part, l’apport au développement du village natal par Djamel Harfouche, ne s’est pas limité à cela seulement. Toute sa vie, il a travaillé pour l’intérêt général du village par esprit de solidarité et sans rien attendre en contrepartie. Il était de ceux qui travaillent beaucoup et parlent très peu et ne s’expriment que lorsque il est nécessaire.
Autodidacte. Il n’avait suivi ni l’école primaire, ni centre de formation spécialisé. Il s’est spécialisé sois même jusqu’à devenir le sauveteur des dizaines et des centaines de foyers qui font appels à ses services.
Laissant un grand vide dans son village et entourage proche et lointain, djamel kharfouche a résistee à l’irrésistible. Rendant l’âme à 60 ans environ, djamel kharfouche, ou ahlaouane pour paraphraser l’expression des villageois qui donnent des surnoms significatifs, est un exemple de bon citoyen algerien qui compte sur la notion du travail honnête et digne de montagnard conscient, confiant et progressiste à la fois.Heureux ceux qui valorisent les valeurs du pays. Djamel kharfouche. Paix à ton âme. A dieu nous appartenons à lui nous retournons.
A.C