Ironie du sort. Le combat et l’engagement du lieutenant Hafid Baaziz pour l’indépendance nationale revient souvent dans les discussions orales quotidienne. Pour l’histoire et la mémoire, La citation de son nom, est très peu ou jamais connu dans le monde de l’écriture de l’histoire de la révolution algérienne 1954-1962 qui se transmet de génération en génération.
Natif du village Tizekht qui a donné plus de 65 martyrs durant la révolution algérienne 1954-1962 et qui recèle une histoire millineaire trés riches qui remonte au 9e siècle dans la Cne Beni Maouche qui enregistre 1014 martyrs en tout, le martyr Hafid Baaziz à marqué des génération entière qui évoquent sa mémoire pratiquement sans cesse.
» Le martyr Hafid Baaziz à dirigé plusieurs batailles au village, à Akfadou et dans plusieurs région du pays. Pour anecdote, le martyr Hafid Baaziz à déplacé la bataille du village à Achthoug, afin de sauver toute la population du village de l’écrasement total suite à trois bombardements de l’aviation coloniale en juin 1957 avant de décréter le village Tizekht zone interdite au même temps que le village Aguemoune et Thachouafth qui ont subit également de grands dégâts pour la cause noble du peuple Algerien« , se remémore Rachid Chaoui, 90 ans, témoin oculaire de tout ce que la population du village a vécu et combattu durant la révolution algérienne 1954-1962.
Les bourreaux de la colonisation française avec les traitres, ont coupés, les oreilles, les nez, les doigts des martyrs pour justifier leurs sauvageries et barbarie à leurs hiérarchie des colons français, a-t-on souligné auprès de nombreuses femmes du villages notamment qui préparaient la nourriture et Casemates pour les protéger des colons et traitres qui connaissent au mieux les habitudes et les caches.
On peut citer entre autres, toutes ces grandes moudjahidates qui ne sont plus de ce monde, à savoir nahdjila kharfouche, 104 ans, décédé il y a quelques mois, Naadja Ouhada, N’a hnifa oulaala ou encore La douda Khellil, et bien d’autres que beaucoup de citoyens regrettent de ne pas avoir enregistré autant de témoignages auprès d’elles.
Pour mettre en évidence, un tant soi peu, le sacrifice des martyrs pour l’indépendance nationale, c’est le CFPA de Beni Maouche qui a été Baptisé au nom du martyr Hafid Baaziz pour perpétuer sa mémoire et pour faire connaître également l’histoire du pays à travers l’évocation de ce grand chefs qui a toujours organisé et sécurisé la délégation de feu colonel Amirouche qui fait sa tournée autour des villages et villes du pays pour justement dynamiser les troupes de la révolution algérienne 1954-1962 jusqu’au 29 mars 1959 ou il tomba au champs d’honneur à Sidi Thameur Boussaada en compagnie de Si l’houes. Histoire de dire: il y a ceux qui ne sont plus de ce monde, mais ils sont vivants parmis nous. Et d’autres qui sont vivants mais, ils sont absents.
Évoquer la mémoire des martyrs de l’indépendance nationale, est un devoir de mémoire à tout moment et pas seulement lors des célébrations des journées du 1 novembre 1954 et la journée du 5 juillet 1962.
Une stèle est érigée à la memoire des martyrs du village n’a pas été Baptisé officiellement depuis 2016 pour faute de moyens et surtout le conflit de génération qui a créé un décalage énorme entre le rêve et la réalité.N’est il pas grand temps de donner à chaque chose sa valeur réelle qui va dans l’intérêt général et du pays avant tout ?.Gloire aux martyrs de nationale.
A.C