Brièvement. L’histoire du Hirak n’est pas un mot vain. C’est toute une histoire de l’Algérie indépendante. Ceux qui doutent de son ancrage et impacte culturelle, politique, économique et sociale se trempent. Avant le 22 février 2019. Il y a eu les mouvements de protestations et revendications syndicales et politiques au niveau national. Nul ne peut ignorer les mouvements syndicaux du secteur de l’éducation national, de la santé, la culture, l’agriculture, les chômeurs etc. tous ont étés réprimés à tort et à travers. Nul ne peut oublier les médecins tabassés à l’hôpital Mustapha bacha à Alger. Nul ne peut oublier les violences contre les enseignants de tous les secteurs y compris l’université qui ont tiré la sonnette d’alarme et averti les tenants des pouvoirs corrompus. L’histoire du Hirak, ressemble quelques peut à tous les mouvements révolutionnaires depuis le PPA jusqu’au FLN post indépendance qui a changé en allant jusqu’à trahir la mémoire des martyrs. Nul ne peut oublier le combat du moudjahid Ben Youcef Mellouk, seul et a osé dénoncer publiquement les magistrats faussaires, nul ne peut oublier les échos des employés algériens exploités à Hassi Messaoud et dans tout le pays. Et pour ne pas trop étaler sur les questions du passé, le peuple panse ses blessures et pense surtout à son avenir et l’avenir de toutes les générations qui refuse la lâcheté et la trahison de la mémoire du peuple.
A.C