Si jeunesse savait. si vieillesse pouvait. La première sortie de la Coordination des Syndicats Algériens CSA, samedi au siège du syndicat UNPEF pour rejeter le projet de la nouvelle loi portant sur le droit à la grève et les libertés syndicale, sans associer les partenaires sociaux interpelle une fois de plus, notre conscience politique et syndicale. Il est toujours préférable de stabiliser le pays pour au moins une dizaines d’années que de revenir aux même situations du passé regrettable.
Au même titre ou plus encore, le législateurs qui décide rédige telle et telle loi, constitue la première étape dans l’échelle des responsabilités avant même que ces lois, soient présentées sur la table du gouvernement et les deux chambres basses à savoir l’APN et le Sénat.
Un des intervenants des syndicats s’est interrogé longuement sur les compétences et les connaissances des législateurs qui rédigent les lois. L’exemple du délai du préavis de grève qui passe de 8 jours à 45 jours est perçu comme trop longue avant de passer à l’application du droit syndicale. En fait, une fois ces lois passent sans concertation avec les concernés et c’est le même cas du projet de la nouvelle loi sur l’information qui fait peur aux journalistes qui n’ont pas manqué de rejeter ce projet de manière anarchique.
L’absence d’un syndicat national des journalistes représentatif et digne de la noblesse du métier du journalisme, ne fait que marche arrière et perdre les acquis que l’on doit préserver et développer. Dans ce cas de figure, la constituions de 2020 est beaucoup claire et précise en matière de libération des énergies que celle que l’on retrouve dans les lois organiques que l’on soumet au vote. Au lieu d’aller dans le sens de la concrétisation des textes constitutionnelle, mais, malheureusement, ça été toujours le même scénario qui revient.
Une loi au sens propre du législateur, c’est surtout faciliter et améliorer au mieux, les conditions de la vie sociale, professionnelle, syndicale ou citoyenne. Mais, ce qu’il faut surtout prendre acte du changement des situations pour s’adapter à l’évolution des mentalités pour aller vers le bon sens et le développement des valeurs de partages et participations citoyenne et celles des travailleurs qui sont à la base de toute civilisation.
Les degrés de conscience politique, c’est justement de faciliter la vie au peuple et non pas la compliquer par des lois qui sont dépassées. C’est la raison pour laquelle, penser et rédiger pour l’intérêt général et la prospérité sociale, culturelle, économique ou politique, passe par le partage des connaissances et des expériences pour ne pas retomber dans les mêmes erreurs du passé. Nous ne sommes pas encore guéris de toutes les blessures que nous avons vécues depuis 30 ans.
Le pays a besoin de vision et de lois que l’on adopte dans l’esprit de concertations quelques soit leurs natures. Ce n’est qu’ainsi que l’on peut éviter autant de retards que l’on a déjà vue et vécues dans le passé. L’intérêt du pays nous concerne tous.
A.C