Le Haut Commissariat a l’Amazighite HCA, revient sur la problématique de la lecture en langue Amazigh qui s’inscrit sur plusieurs facteurs et pratiques à long termes à commencer par la qualité de la production qui accroche et accroît la curiosité des lecteurs. Le SILA 2024 ouvre le débat.
Pour répondre aux nombreuse questions et questionnements concernant cette langue millineaire de l’Afrique du Nord, une journée d’étude est animée aujourd’hui par plusieurs conférenciers, enseignants est chercheurs qui ont abordé le sujet.
» Le lectorat du livre littéraire Amazigh: Etat des lieux et perspectives », intitulé de la journée d’étude scientifique qui a regroupé les spécialistes en la matière à révélé des données passez importantes, en terme de sondage qui donne une meilleure visibilité sur le lectorat Amazigh.
En 2018, un sondage a été réalisé par le HCA à répondre 2% seulement de ce lectorat que beaucoup d’enseignants et chercheurs travaillent pour attirer les étudiants et un large lectorat littérature Amazigh.
En 2015, le secteur de l’éducation nationale n’enrigistre que 8% d’auteurs Amazigh dans le manuel scolaire avant d’être relevé à 80% par l’ex ministre de l’éducation national Mme Benghebrit.
En 1997, début de l’enseignement de la langue Amazigh à l’université algerienne, il y avait quelques lectures seulement avant de connaître un nombre indéterminé de production littéraire et augmentation sensible du lectorat jusqu’à 2023.
Toute la question réside dans l’art et la manière de captiver le lectorat Amazigh qui ne se limite pas aux kabylophone seulement, mais à l’ensemble des algeriens de toutes langues maternelles à savoir la langue Arabe, le chaoui, Tergui, Mozabites etc.
Un autre aspect qui a été abordé par les conférenciers, c’est également le manque de visibilité au livres et littérature Amazigh qui recèle un patrimoine matériel, immatériel, histoire, architecture, archéologique et scientifique à faire connaître absolument.
La traduction du livre mille et une nuit de la langue Arab a la langue Amazight et bien d’autres ouvrages de grandes importances, revêt une importance particulière quant à l’ouverture de la culture et littérature Amazigh dans le monde.
Les grands écrivains comme Ibn Toumert Youcef Tachfine qui sont souvent présents dans les programmes de l’université à Batna, Bejaia, Tizi Ouzou, Alger, Oran et bien d’autres illustres hommes de lettres et sciences Amazigh, montre toute l’importance de la tradition traduction et productions qui vont tous dans le sens du progrès continu.
Bien que l’organisme, n’est pas forcément une maison d’édition, le HCA a édité 31 livres durant l’année. La lecture et l’écriture constituent les deux redoutables armes de tous les peuples civilisés qui avancent. Le HCA s’apprête à lancer un atelier de formation en langue Amazigh le 24 novembre prochain.
La Palestine à l’honneur
Bien avant l’entame de la journée d’étude sur le lectorat dans littérature Amazigh, le HCA a tenu à rendre un hommage symbolique pour le combat et la résistance du peuple palestinien pour son indépendance. A l’occasion, une minute de silence à été observée à la mémoire de toute les victimes de la barbarie sioniste en plus de la lecture de plusieurs poèmes en langue Arab et Amazigh en guise de soutien à la cause du peuple Palestinien et a Ghaza en particulier qui fait face à l’horrible violence et bombardements de l’entité sioniste.
A.C