Alger suffoque avec la pression politique qui tend vers le pourrissement. D’une part les étudiants revendiquent la légitimité et le changement du système corrompu qui a gangréné le personnel politique. De l’autre côté, Gaid défend les principes constitutionnels qui constituent le seul moyen pour éviter le vide juridique.Bête est disciplinée, pour reprendre le jargon des militaires, Gaid Salah maintient la date des élections présidentielles du 4 juillet prochain qui présente une solution politique face à quasi majorité des électeurs qui avancent l’absence de crédibilité à tous les niveaux. « L’armée est une institution militaire du peuple. Gaid Salah, est le chef de la Issaba qui reste au pouvoir. On ne s’arrêtera pas jusqu’à son départ », disent-ils tout au long de la marche qui va du boulevard Didouche Mourad, grande Poste, avenu pasteur et plus. Bien organisé et déterminé d’aller jusqu’au de la revendication des étudiants qui constitue la matière grise pour la stabilité et le développement du pays, Salem lance spontanément dans une discussion a bâton rompu « Nous sommes des Algériens. Ceux qui veulent diviser le peuple, le font pour continuer à régner contre la volonté du peuple. Nous les connaissons et nous continuerai notre combat pacifique » fera-t-il savoir à l’entourage très attentif à ce qui se dit et se révèle d’un moment à l’autre.
A.C