Youcef Lahlah, fils de Lahlah Bouzid, menuisier de profession et également, membre actif dans l’association des oulémas Abdelhamid Ben Badis et sa mère Allouache Aicha, village Thaourtith Aguemoune, Cne Beni Maouche (Béjaia), n’a plus donné signe de vie depuis qu’il a fui le champ des réfugies seddouk qui est connu sous le nom de la SAS depuis1957. A ce jour, aucune information n’est parvenue sur son parcours de combattant, ne serait-ce pour les besoins du deuil de sa famille qui a vécu le cauchemar de toute la révolution Algérienne 1954-1962. Depuis des décennies après la célébration de la fête d l’indépendance nationale le 5 juillet 1962, sa famille a toujours gardé espoir de retrouver les traces leur cher fils Youcef en vain. Les dernières informations que nous avons recueilli à son parcours de combattant pour l’indépendance nationale, malgré son jeune âge, viennent de Cheikh Idriss de la même génération qui est un ancien enseignant du cycle primaire à la retraite interroge sa mémoire et témoigne avec prudence « Nous étions dans la même école au village Thala Hedja a Aguemoune, cne de Beni Maouche.il était en 5é année et moi en 4é année. Notre instituteur était le Cheikh Youcef Ayaalaoui. Cheikh yaaloui, estimait beaucoup Youcef Lahlah, parce que, il était très doué pour les études », a fait savoir cheikh Idriss qui n’a pas manqué de prodiguer des conseils en matières de recherches dans le domaine de l’histoire, afin d’éviter les faux témoignages. Chemin faisant, Cheikh Idriss a souligné que fort possible que Youcef Lahlah, a rejoint plus tard, cheikh Youcef Ayaalaoui, natif de guenzet, qui est une figure emblématique de la révolution Algérienne. «Notre frère ainé Youcef a au moins laissé une photo pour la famille et l’histoire. Mais, beaucoup d’autres enfants de son époques, n’avaient même pas une photo d’eux », s’est rappelée sa sœur tout en essuyant ses larmes des décennies après l’indépendance du pays. Pour marquer l’évènement, sa famille a préparé un grand couscous pour organiser une double fête, à commencer par la fête de l’indépendance nationale et celle du retour de l’enfant prodige Youcef Lahlah, mais, malheureusement, il n’est pas revenu parmi les siens depuis son départ du champ des réfugies. Refusant de vivre sous la torture des traitres qui ont lâché des chiens derrière lui pour le rattraper à son jeune âge, le regretté Youcef dit à sa mère Aicha est ses trois frangines juste avant de quitter le champ des réfugies « Je préfère mourir martyr de la révolution Algérienne que de mourir sous la torture des traitres et des soldats français », a-t-il dit à sa famille quelques minutes avant de monter au maquis. Youcef Lahlah, est un échantillon parmi tant d’exemples de sacrifice et de courage. Comment pourrait-on oublier le sacrifice de 1.5 martyrs qui sont mort pour la cause du peuple Algérien ? « Il était secrétaire des moudjahidines. Il lisait les lettres aux familles et autres aux moudjahidines», a-t-on noté auprès de sa famille qui n’ont pas cessé d’essuyer leurs larmes en évoquant la mémoire de leurs chère et regrettée Youcef Lahlah. Paix à ton âme. Gloire aux martyrs de la révolution algérienne qui ont payé un prix très lourd pour l’indépendance et respect à leurs mémoires et pour tous ceux qui luttent pour la noblesse de la cause du peuple Algérien. Si chacun s’occupe de son pays et de sa famille et de sois même, au lieu de s’ingérer dans les affaires des autres et sombrer dans la convoitise des biens des autrui, le monde serait mieux et meilleurs pour tous.
A.C