Deux écrivaines Algérienne et palestinienne ont posées la problématique du racisme des juifs, et ce n’est pas tous les juifs, mais une bonne partie du personnel politique et affairistes qui ont complotés contre la palestine pour dominer le monde.
Commençant par la colonialisation de la Palestine depuis 1948 et particulièrement les génocides perpétrés à Ghaza depuis le 7 octobre 2023, Suzanne El Kenz écrivaine palestinienne relate les souffrances de son peuples. » Je suis palestinienne et je suis Algérienne au même temps. Mon défunt mari algérien m’a toujours soutenu et consolidé mon combat pour mon pays », souligne Suzanne lors d’une conférence débat organisée au pavillon dédié à la Palestine à l’occasion de la 27ème édition du SILA qui se tient du 6 au 16 novembre à Alger.
Palestinienne de sang et de racine, Suzanne à vécue la plus part du temps dans d’autres pays étrangers avant de s’installer en France affirme : » Ce n’est pas tous juifs qui sont contre la Palestine. il y a aussi des pays Arabes juifs injustes qui ont trahit la cause. ils sont complices du drame de la Palestine. Le peuple palestinien n’est pas raciste. Il lutte depuis 1948 pour son indépendance dans le respect du droit international « , affirme Suzanne qui ne mâche pas ses mots lorsque elle évoque les souffrance de son peuple qui fait face à la sauvagerie sioniste qui a fait des dizaines de milliers d’enfants et femmes des cibles faciles à atteindre.
De son côté, l’écrivaine Algérienne Sara Enem’s auteure de deux livres, à savoir « l’eau et le sel » qui témoigne de la situation des palestiniens qui ont survivent avec uniquement l’eau et le seul durant et d’un deuxième livre intitulé » Gim » qui évoque la question de l’amazighité et l’Arabité du peuple Algérien qui sont resté unis contre le colonialisme français de 132 ans pour défendre ensemble pour l’indépendance nationale, et ce, malgré la dérive appelée Crise Berber de 1949.
Natif de Tiaret Sara n’a pas manquée de faire des similitudes entre le combat du peuple palestinien et algérien dans sa révolution 1954-1962 contre le colonialisme français de 132 ans en citant à titre d’exemple de Ali Maachi qui a été torturé et tué dans un lieu public à Tiaret, afin de faire peur au peuple Algérien. » Mon père a assisté à la scène de la mort du martyr Ali Maachi. Les colons l’ont attaché nu au tronc d’un arbre. Ils ont fait sortir les travailleurs algérien pour assister et voire la scène, afin de leur faire peur. La moindre des choses. Mon père a refusé de voire la scène en baissant ses yeux. C’est la moindre des choses à faire lorsque on est impuissant devant des situations« , a-t-elle indiquée.
Animée en présence de représentants de l’ambassade de la Palestine en Algérie et des ressortissants palestiniens, le célèbre écrivain Wassini Laaradj avec sa femme Zineb, à fait savoir que la cause palestinienne est une cause juste et noble. » On doit éduquer nos enfants sur des valeurs nationale, humaine et universelle et non pas sur la base de la ségrégation pour défendre telle ou telle peuple quelque soit sa couleur et religion« . Un message très fort qui a été salué par l’assistance et les conférenciers.
La rencontre débat s’est déroulée dans une situation de fort soutien et solidarité pour la cause du peuple palestinien et Libanais qui font face à un même ennemi à savoir le colonialisme de l’entité sioniste sans âme, sans valeur humaines et sans religion.
A.C