Le 19é salon international des travaux publics SITP qui se tient du 14 au 18 novembre à la safex à Alger, qui apporte des solutions pratiques aux différents chantiers des travaux publics, mais aussi, soulève des préoccupations très importantes en matière de réduction des accidents de la route qui endeuillent des milliers de familles chaque année et des lenteurs administratives liés à l’importation de certaines pièces détachées qui se répercutent négativement sur la réalisations des projets et autres questions liées au respects des délais de réalisations des travaux.
« La signalisation routière, peut s’expliquer par la sécurité routière. N’importe quel conducteur ou chauffeur peut être surpris par des risques d’accidents et des dangers mortels à cause de manque de signalisation qui attirent l’attentions et avertissent à l’avance les risques d’accidents, surtout lorsque on ne connaît pas les routes et autoroutes », a souligné Karim Hamrani, directeur général de la société de panneaux de signalisation routière et de sérigraphie spsrs.
Enregistrant des dizaines de nouveaux produits innovants qui rentrent dans le cadre de la prévention et sécurité routière, à commencer par les bornes, les panneaux lumineux, les plot rétroréfléchissants, les panneaux enfants et plus, M Hamrani revient sur le rôle et la responsabilité des collectivités locales, en contacte directe avec les populations, les écoles et autres infrastructures qui nécessite des panneaux de signalisation. « C’est vrai qu’il y a un manque flagrant de signalisation. Mais, nous n’avons aucune responsabilité dans ce sens. Nous, nous sommes des fabricants qui ne font que répondre aux besoins exprimés » a affirmé M Hamrani qui n’a pas manqué de revenir longuement sur la nécessité de la signalisation et la sensibilisation pour réduire les risques des accidents de la route à tous les niveaux.
De son coté, Oukid Yacine, directeur général de l’entreprise ODIMAT, spécialisé dans la maintenance et la réparation des engins des travaux publics, déplore la lenteur de l’administration en matière d’importation des pièces détachée : « Tous les problèmes de l’importation de la pièce détachée est concentré sur ALGEX qui prend plusieurs mois pour répondre aux besoins de l’importation de la pièce détachée à 100%. Notre pays, ne fabrique pas ces pièces et les entreprises des travaux publics enregistrent beaucoup de retards en termes de réalisation des travaux publics à cause d’une simple pièce détachée que l’on doit remplacer ou réparer sur place », a déploré M Oukid.
Insistant longuement sur la nécessité de réduire les lenteurs administratives et faciliter autant que possible les procédures d’importations de certaines pièces détachées spécifiques et vitales afin de gagner du temps et poursuivre la réalisation des travaux publics dans les délais, qui passe par la maintenance des usines, les engins et tous les équipements en place, le directeur général de l’entreprise ODIMAT, dénonce de manière solennel, le deux poids deux mesures imposé aux uns et facilitant les opérations d’importations aux autres, au point d’empêcher petites et moyenne société pour aller de l’avant « On doit revoir le cahier des charges qui exige les même conditions aux concessions automobiles et les importateurs d’engins indispensable et des pièces détachés non fabriqué en Algérie. Ceci d’une part, d’autres part, on doit cesser de privilégier un secteur au détriment d’un autres secteurs « Public-Privé Ndlr ». il s’agit de l’économie national ou chacun est sensé d’apporter sa valeurs ajoutée au développement de l’économie nationale », a indiqué M Oukid qui poursuit son diagnostic de la situation : « J’ajoute, ce n’est pas tout le monde qui a les moyens pour l’ouverture de 28 Showrooms au niveau national. Notre activité est différente que les concessions automobile », a regretté M Oukid qui garde toujours espoir de prendre en charge les préoccupations des opérateurs concernés.
Idem pour plusieurs laboratoires spécialisés dans l’importation des équipements qui relèvent des technologies pointues, qui rencontre des lenteurs qui dépassent les limites d’attentes, avant de répondre et satisfaire la demande des équipements liés aux analyses des produits, dont le béton et tous autres des travaux publics.
A.C