Rencontré à l’occasion du festival international de la bande dessinée FIBDA 2024 qui se tient du 2 au 5 octobre à l’esplanade Ryadh El feth à Alger, Ahmed Haroun, membre du jury et un des fondateurs de la revue Mekidech qui a marqué plusieurs générations post independance souligne: » Les nouvelles technologies ont transformés complètement la bande dessinée. Les jeunes ont tous les outils nécessaires pour développer leurs créations à commencer par les couleurs, la précision. Donc, ils doivent percer pour aller de l’avant », dit-il et d’ajouter que la réussite des anciens bedeideistes, a commencer par le doyen de la bande dessinée en Algérie M Said Zanoun depuis la révolution algérienne 1954-1962.
Répondant à la question de la situation sociale des anciens caricaturistes de la presse nationale et les bedeistes algeriens Haroun déplore: » C’est malheureux. Le pouvoir d’achat à dépassé nos retraites et pensions. Chacun se debrouille à sa façon pour subvenir aux besoins », selon Ahmed Haroun qui n’a pas manqué de faire un ricochet à la mission de l’office des droits d’auteurs pour la prise en charge de leurs situations. » J’ai une carte d’artiste depuis une année. Mais, on rien reçu comme aide ou soutien. Nous sommes concernés par ces aides. Parceque on est tous dans le même domaine. Mais, ce sont les autres artistes comme les musiciens et plus qui perçoivent les aides » à-t-il souligné.
A l’instar de dizaines de bedeistes de sa génération qui ont marqués leurs temps voire ,Slim, Aider et plus qui ont lancé des journaux bandes dessinée, comme Mekidech, Bouzid et Zina sans oublier le fameux journal satirique Al manchar durant la decennie noire qui se vendaient comme des baguettes en faisant le queu, Ahmed Haroun 82 ans, active sans répit pour subvenir aux besoins minimal de la famille. Le pouvoir d’achat est nettement supérieur aux exigences financières. Ne dit on pas que l’art c’est la mémoire des peuples de manière générale .? Santé et longue à tous les caricaturistes et bedeistes.
A.C